Avec la vague de licenciements dans l’administration sénégalais, les victimes ont mis en place ce lundi le rassemblement des travailleurs du Sénégal. Ceci pour faire face au régime.
La nation sénégalaise affirme le collectif dans la majorité de ses composantes représentatives, autant dans une dynamique citoyenne politique que patriotique, suit avec une attention particulière tous les remous qui sont agités par des décisions de nos gouvernants, portant sur les politiques publiques. Les sénégalais y compris ceux de la diaspora, la société civile, les syndicats et les organisations non gouvernementales, (*ONG ») devisent et alimentent un débat accru sur les différentes orientations appliquées par le pouvoir en place. Cela en vue de bénéficier des meilleures réponses possibles face aux préoccupations latentes des populations en termes de visions économiques, sociales, politiques et sécuritaires. Si d’aucuns sont intéressés et préoccupés par la situation de nos finances publiques, d’autres sont interloqués par les licenciements abusifs tous azimuts, les ruptures de contrats, des salariés rétrogradés, etc….C’est dans ce contexte qu’est né le rassemblement des travailleurs du Sénégal.
Ce collectif regroupe aujourd’hui de milliers de sénégalais injustement évincés de leur poste, des salaires retenus de manière illégale sans aucune procédure des pratiques totalement aux antipodes d’un l’état de droit, d’un état respectueux du droit et des conventions collectives nationale et internationale.
« Il est maintenant connu de tous, aujourd’hui notre quotidien c’est comment soutenir ces employés sur le plan judiciaire et financier. Sur le plan judiciaire beaucoup de ces travailleurs ont déjà gagné leur audience & Inspection du travail et l’action judiciaire suit son cours au niveau des tribunaux. Nous interpellons l’état du Sénégal de mettre fin à ces violations flagrantes et de restaurer la dignité de ces milliers de pères de famille. Dans cette lutte légitime nous lançons un appel à tous ceux qui peuvent être notre partenaire technique ou financier pour accompagner ces pères de famille, dans ce contexte difficile de début du mois saint de ramadan » argue le collectif.
Plus de 3000 salariés licenciés déjà répertoriés dans ses différentes structures étatiques et privées.
Dans d’autres pays, l’État se glorifie du plein emploi et la réduction du taux de chômage. « Ici C’est le contraire c’est l’État qui montre la voie au privé en mettant des milliers de père de famille au chômage. Comme au Port, Lonase, SAF industriel, SAPCO, FONGIP, PROMISE, DDD, FERA, ONAS, RADISSON, MERAGA VOYAGE, EFD (BASE FRANÇAIS), GDS,GDC-Habitat, ministère des Mines et du pétrole, direction de l’emploi et autres Ministères, Direction Générale et Agence, L’AIBD compte licencier 500 agents pour motif économique, le conseil d’administration doit recevoir la proposition de la direction pour approbation, si ce n’est pas déjà fait. Plus de 3000 salariés licenciés déjà répertoriés dans ses différentes structures étatiques et Privés » informe le collectif qui enfin indiquera que ce nouveau régime depuis bientôt un an a battu le seul record du taux de licenciement.
Fatima DIALLO