Mariéme Soda Ndiaye, Directrice générale du Commissariat à la Sécurité Alimentaire et à la Résilience a déposé une plainte à la Division des Investigations Criminelles contre X, visant les auteurs du communiqué diffamatoire du 16 février 2025, qui évoquait une prétendue augmentation des salaires du DG et du PCA.
En effet dans un communiqué des employés au Commissariat à la Sécurité Alimentaire et à la Résilience, ces derniers avaient tiré boulets rouges sur la directrice générale, Mariéme Soda Ndiaye qui avait « licencié injustement 10 travailleurs dont 8 sont des femmes », précisant que ces gens « détiennent tous le Contrat à Durée Indéterminée (CDI) » avec dont la plupart, détenant le master.
« Elle avance le motif selon lequel, ces contrats n’ont pas fait l’objet d’autorisation du Ministère des Finances. Alors que, c’est la direction générale à l’époque qui avait besoin de renforcer son personnel et a soumis au niveau du Conseil d’Administration ces recrutements favorablement acceptés dans le respect de toutes les procédures régissant le code du travail. Les contrats ont même le visa de l’inspection du travail. En outre, parmi les travailleurs déployés au niveau central et déconcentré, il y a des chefs de service », précisait le communiqué du collectif interministériel des agents de l’administration sénégalaise qui rappelait qu’au même moment, « la directrice et le PCA ont vu leur salaire augmenter après validation par le Conseil d’Administration ».
« Mme Mariéme Soda Ndiaye refuse d’admettre que c’est ce même Conseil qui a acté le recrutement de ces travailleurs », un véritable paradoxe selon le collectif car vouloir accepter la décision du conseil en sa faveur et la refuser pour d’autres est simplement paradoxal. « C’est non seulement un excès de pouvoir et nous considérons que la directrice est sans état d’âme car parmi ces travailleurs, il y a des veufs qui ont des enfants à prendre en charge. C’est vraiment inadmissible et inacceptable. Pis encore, après avoir commis cette forfaiture, elle propose un accompagnement de 4 mois de salaire et après, se débarrasser d’eux comme des malfrats, alors qu’ils ont servi dignement leur pays », dénoncent le collectif qui entend faire face à cette situation de « licenciement abusif ».
C’est donc pour laver son honneur que l’ancien député a décidé de porter l’affaire devant la Justice.
Ina BADJI