Moustapha Niasse va-t-il quitter la tête de l’alliance des forces du progrès en avril prochain ? Le Secrétariat Politique Exécutif (SPE) réuni hier a en tout cas annoncé la tenue le 12 avril 2025 un congrès qui sera « sera non seulement l’occasion de faire le choix du rajeunissement ».
Annoncé en Septembre 2024, l’AFP se prépare à une mue avec la tenue de son congrès qui devrait se tenir en Avril prochain et entériner le départ de Moustapha Niasse. Le SPE du parti l’a annoncé dans un communiqué. « (…) Le Parti dans sa volonté d’organiser un Congrès, le 12 avril 2025, à Dakar, pour adapter ses choix, son fonctionnement et ses méthodes aux impératifs de l’heure. Ce grand rendez-vous sera non seulement l’occasion de faire le choix du rajeunissement, mais également un moment solennel pour rendre hommage au Président Moustapha Niasse, qui a marqué de son empreinte positive l’histoire politique de notre pays, pendant des décennies. Le Congrès sera aussi un tournant dans le regard que l’AFP projette sur le Sénégal d’aujourd’hui et de demain. Dans ce combat, le SPE encourage le Parti à coopérer avec toutes les forces démocratiques de notre pays. Vive le Sénégal debout, uni et prospère » lit-on sur la note.
Malick Diop, porte-parole de l’Alliance des Forces de Progrès (AFP) avait déjà annoncé un tournant majeur pour l’AFP avec un congrès « qui pourrait marquer le départ de son leader historique, Moustapha Niasse, du poste de secrétaire général. Une décision personnelle, avait-il précisé.
Sur l’actualité nationale, le parti a regretté les menaces qui pèsent sur la liberté des citoyens et sur notre modèle démocratique. « Bien entendu, la reddition des comptes participe de la respiration normale de la vie de la République, mais elle ne saurait servir de programme de Gouvernement, encore moins d’instrument de musellement de la pensée et de la liberté. Dans ce Sénégal, bâti par des générations de patriotes, bien avant l’Indépendance, tout projet d’instauration de la pensée unique est voué à l’échec. Il convient de comprendre qu’on ne peut pas gouverner le Sénégal en utilisant un camp contre un autre » révèle la source. Le SPE a par ailleurs demandé le réexamen de la loi d’amnistie « avec rigueur, dans un souci de vérité, afin de situer toutes les responsabilités, par rapport aux violences meurtrières que notre pays a connues entre 2021 et 2023 »
Doudou