Face à la campagne de dénigrement, de désinformation initiée par le Groupe parlementaire Takku Wallu, le Groupe Pastef-Les-Patriotes dans un communiqué à apporter relatifs à la procédure de levée de l’immunité parlementaire du député Mouhamadou Ngom, enclenchée par l’Assemblée nationale.
Le Groupe parlementaire de noter de prime abord une confusion savamment entretenue par le Groupe Takku Wallu entre les attributions d’une Commission ad hoc pour la levée de l’immunité parlementaire d’un député et celles d’une Commission d’enquête parlementaire. Selon la source, au stade actuel, la procédure a été strictement respectée, conformément aux exigences de fond et de forme de la Constitution et de l’article 52 du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale qui encadrent la levée de l’immunité parlementaire d’un député.
« En effet, la demande de levée de l’immunité parlementaire, formulée par le Procureur de la République financier et transmise à l’Assemblée nationale par le Ministre de la Justice le 10 janvier 2025, est pleinement motivée, car elle vise les numéros de rapport de la Cellule nationale de Traitement des Informations financières (CENTIF) qui concernent le député Mouhamadou Ngom. Elle indique précisément les infractions (au moins 7) pour lesquelles, ce dernier est susceptible d’être poursuivi en se fondant notamment sur: la Loi n°2024-08 du 02 février 2024 relative à la lutte contre le blanchiment des capitaux, le financement du terrorisme et de la prolifération des armes de destruction massive, le Code général des Impôts, le Code pénal et l’Acte uniforme sur les Société commerciales et les GIE » lit-on sur le document.
Le groupe de rappeler par ailleurs, que le député Mouhamadou Ngom a refusé de prendre la convocation de la Commission ad ‘hoc, qui lui a été servie à son domicile. La Commission a dû recourir aux services d’un huissier de justice, qui, devant le refus persistant du député de réceptionner le courrier, l’a déposé à la mairie de sa commune de résidence, conformément à la loi. Il s’ ajoute que lors de la séance de la Commission ad hoc, convoquée ce 21 janvier 2025 pour l’entendre, le député Mouhamadou Ngom ne s’est pas présenté. La Commission indique enfin le groupe a donné la parole à son défenseur, Mme Aissata Tall, qui a demandé la suspension des travaux sous prétexte de complément d’informations devant prétendument lui être fournis sur les faits reprochés au député Mouhamadou Ngom, alors même que le dossier a été mis à sa disposition.