C’est sous le thème « Pour une éducation inclusive de qualité : les filles s’engagent et engagent la communauté » que s’est tenue, ce matin, la Journée nationale de l’éducation des filles, une occasion solennelle qui a réuni acteurs étatiques, partenaires au développement et citoyens autour de la noble cause de l’éducation des filles. À cette occasion, la Première Dame, marraine de l’événement, a livré un discours empreint de détermination et d’espoir, rappelant l’urgence et l’importance de garantir à chaque fille sénégalaise un accès équitable à une éducation de qualité.
Dans son allocution, la Première Dame a souligné que « le bien-être des femmes et des enfants demeure une préoccupation majeure pour notre pays », plaçant ainsi l’éducation des filles au cœur des priorités nationales. Elle a mis en exergue les liens intrinsèques entre éducation, autonomisation et progrès socio-économique, insistant sur le fait que la réussite de l’agenda de transformation nationale « Sénégal 2050 » passe nécessairement par la réduction des inégalités de genre dans le système éducatif.
Une vision inclusive pour un avenir équitable
L’éducation des filles, a rappelé la Première Dame, est un levier fondamental pour bâtir une société plus juste et plus solidaire. Elle a salué le rôle déterminant des filles éduquées dans la santé, le bien-être des familles et la réduction de la pauvreté, tout en exhortant les communautés à s’engager activement pour leur maintien à l’école. « Lorsqu’une fille reçoit une éducation de qualité, non seulement elle acquiert des compétences, mais elle développe aussi la confiance nécessaire pour jouer un rôle actif dans le développement économique et social de sa communauté », a-t-elle affirmé. En appelant à une mobilisation collective, la Première Dame a invité toutes les forces vives de la nation à travailler ensemble pour surmonter les défis persistants, notamment le décrochage scolaire, les mariages précoces et les inégalités d’accès à l’éducation.
Un plaidoyer vibrant pour des actions concrètes
Prenant la parole devant un parterre de personnalités, elle s’est engagée à porter le plaidoyer pour la promotion de l’éducation des filles, aussi bien au Sénégal qu’au-delà de ses frontières. « Je lance un vibrant appel à l’action collective pour garantir l’accès et le maintien de toutes les filles à l’école. Cet objectif est le nôtre, car il est consacré par notre Constitution », a-t-elle martelé avec conviction. Elle a également réitéré son soutien indéfectible au ministère de l’Éducation nationale, se déclarant « porte-étendard de cette noble cause » pour que toutes les filles puissent s’épanouir dans un environnement scolaire sûr, sécurisé et inclusif.
Une dynamique nationale pour l’agenda Sénégal 2050
Dans son discours, la Première Dame a clairement établi un lien entre l’éducation des filles et l’avenir du pays, les plaçant au cœur de la transformation socio-économique prônée par l’agenda Sénégal 2050. Selon elle, l’engagement des filles pour une éducation inclusive constitue un « levier pour la mutation économique et sociale du pays », appelant ainsi à un changement profond et durable de la société sénégalaise.
La Première Dame a exprimé son espoir de voir cette année marquée par des actions concrètes en faveur des filles. Elle a invité chaque citoyen à prendre part à ce « pari de la société éducative que nous voulons bâtir », un pari où les filles jouent un rôle central en tant qu’agents de transformation. Cette Journée nationale de l’éducation des filles s’inscrit dans une dynamique de progrès et de solidarité, reflétant l’ambition du Sénégal de devenir un modèle en matière d’éducation inclusive et d’égalité des chances. Un défi de taille, mais porteur d’espoir pour les générations futures.