Mame Mactar Guèye (JAMRA), Adama Mboup (CDVM), Imam El Hadji Aliou Dia (DKWH) et Imam El Hadji Lamine Diagne (DMKS) ont porté plainte auprès de Ibrahima Ndoye Procureur de la République contre un collectif de femmes pour promotion du nudisme.
Selon les termes de la plainte, indiquent ces organisations, un collectif de femmes, se réclamant du « Féminisme », a rendu public un prospectus annonçant un sit-in que leurs membres comptent tenir le 31 décembre prochain pour, disent ses initiatrices, fustiger « la culture du viol », et exiger l’application du « Protocole de Maputo ». Cette sortie virulente de ces « Féministes », qui défraie la chronique, en raison ́notamment de l’impertinence des termes utilisés (« taatu néén ») et de son anachronisme (le viol étant déjà criminalisé au Sénégal, par la loi 2020-05 du 10 janvier 2020), continue de susciter des vagues d’indignation dans cette opinion sénégalaise, fière des nobles valeurs socio-culturelles que lui ont généreusement léguées ses vaillants ancêtres, et les illustres figures religieuses qui reposent en terre sénégalaise estiment elles. « Notre pays étant réputé pour son attachement séculaire aux vertus du dialogue, nous avons entrepris de nouer un échange constructif avec certaines d’entre elles. Mais rien n’y fit ! Ces féministes, qui veulent apparemment dérouler un agenda caché, s’obstinent toujours, en dépit de nos appels fraternels les invitant à savoir raison garder, à tenir leur SIT-IN OBSCÉNE, dans un pitoyable mimétisme aveugle des extrémistes du « FEMEN ». Du nom de ce mouvement de femmes occidentales qui ont choisi de troquer la mode classique de revendications, avec banderoles et pancartes, par un EXHIBITIONISME OUTRANCIER, dans l’espace public, en faisant étalage de leurs attributs féminins, se pavanant ENTIÈREMENT NUES pour, prétendent-elles, « mieux se faire entendre ».
CET APPEL PUBLIC À LA NUDITÉ pour ces associations est une BRAVADE constitutive d’une violation des dispositions du Code pénal sénégalais sur L’ATTENTAT À LA PUDEUR et L’OUTRAGE PUBLIC AUX BONNES MŒURS (articles 318 et 324). Et, par ricochet, de la loi 2008-11 du 25 janvier 2008 qui punit toute diffusion, par un moyen de communication électronique quelconque, exposant AUX REGARDS DU PUBLIC, des vidéos, sons, images, textes, CONTRAIRES AUX BONNES MŒURS. IL S’Y AJOUTE que d’autres organisations, d’obédience religieuse, ayant annoncé, au vu et au su de tous, dans les réseaux sociaux, leur ferme intention de ‘S’OPPOSER PHYSIQUEMENT à cette singulière manifestation, qui fait ouvertement la « promotion du nudisme », le risque de TROUBLES À L’ORDRE PUBLIC est dès lors évident, en ce qu’elle perturbe gravement la quiétude de nos compatriotes, préoccupés à boucler cette fin d’année dans le havre tranquille de la cellule familiale. Indiquent-elles
Aussi les signataires de cette plainte souhaitent vivement que les autorités étatiques et judiciaires de notre pays, dans leur mission régalienne de veiller au respect des textes de lois, censés garantir la STABILITÉ SOCIALE et la PAIX CIVILE, s’opposent, par des MESURES PRÉVENTIVES FORTES, à cette PROPAGANDE MALSAINE, assortie d’une intention délibérée de fouler aux pieds nos bonnes mœurs, de PERVERTIR LE JEUNE PUBLIC et désacraliser nos valeurs religieuses.