Rareté et hausse des prix du sucre et de l’huile: une situation préoccupante pour la FNBM

La Fédération Nationale des Boutiques pour la Modernisation (FNBM) attire l’attention de l’État, en particulier du Ministère du Commerce, sur une situation préoccupante concernant le sucre. Bien qu’il ne s’agisse pas encore d’une pénurie totale, elle dit constater que le sucre commence à devenir de plus en plus rare sur le marché. Cette raréfaction progressive s’accompagne d’une hausse notable des prix, notamment au niveau des grossistes.

« Nous constatons également une autre anomalie préoccupante: le poids réel des sacs de sucre ne correspond pas toujours au poids indiqué sur l’emballage. Par exemple, des sacs affichés à 50 kg contiennent souvent entre 45 et 47 kg, ce qui crée un préjudice pour les commerçants et les consommateurs. Cette pratique, combinée à l’augmentation des prix, complique davantage la gestion pour les détaillants et menace l’équilibre du marché » a indiqué le Président du FBNM.

Problème similaire avec l’huile

Elhadj Boubacar Ba et ses camarades disent d’ailleurs constater des pratiques similaires avec l’huile, où la quantité réelle dans les bidons est inférieure à celle indiquée sur l’étiquette. « Par exemple, un bidon censé contenir 20 litres se retrouve parfois à contenir 18 ou 19 litres seulement. Cette incohérence nuit à la transparence commerciale et pénalise aussi bien les détaillants que les consommateurs, de même que nous soulignons aussi la hausse des prix de l’huile. Nous appelons l’État à renforcer le contrôle de la conformité des produits vendus sur le marché, en veillant à ce que le poids et les quantités affichés soient respectés, aussi bien pour le sucre que pour l’huile » appelle t’il.

La FNBM à soulever aussi un autre problème persistant: le manque de clarté concernant l’interdiction de certains types de sachets plastiques. Si des agents saisissent des sachets dans nos boutiques, il demeure difficile de savoir précisément quels types de plastiques sont interdits, faute d’indications claires, indique-t-elle. Ainsi elle demande à l’État de préciser officiellement les catégories de sachets plastiques concernées par l’interdiction. Mais aussi concentrer les efforts de contrôle à la source, en ciblant les importateurs et en renforçant la surveillance au niveau des ports, avant de pénaliser les détaillants. Les commerçants, conclut la source, ne doivent pas être les principales victimes de cette réglementation imprécise, alors que les importateurs continuent leurs activités sans être inquiétés.