« Taxawu Senegaal » dénonce dans un communiqué l’incursion brutale, scandaleuse et injustifiée des forces de l’ordre à l’hôtel de ville de Dakar, en pleine conférence de presse du maire Barthélémy Toye Dias. Une conférence de presse tenue après l’annonce de la révocation de ce dernier de la Mairie de Dakar.
Cet acte selon « Taxawu Senegal » d’une violence inouïe, non seulement indigne et inacceptable dans une société fondée sur les principes de l’État de droit, constitue également une flagrante violation des dispositions de l’article L277 du Code électoral, car le maire dispose d’un délai de dix jours pour interjeter appel de la décision émanant du préfet. Taxawu Senegaal appelle l’ensemble des citoyens à se mobiliser avec détermination afin de dénoncer ces abus de pouvoir récurrents du nouveau régime, de sauvegarder l’intégrité des institutions démocratiques et d’exiger que justice soit rendue. La démocratie, dans son essence, ne saurait tolérer de telles dérives. Le respect et l’honorabilité de la souveraineté populaire, socle immuable de toute légitimité politique, demeurent intangibles et impératifs ajoute t’il. II incombe à chaque citoyen épris de justice de s’ériger en rempart contre ces pratiques rétrogrades, caractéristiques de l’autoritarisme et du populisme qui menacent dangereusement l’avenir de notre République ajoute la coalition.
Taxawu Senegaal a d’ailleurs sur la décision arbitraire du Préfet de Dakar, visant à prononcer la démission du Maire, Barthélémy Toye Dias indiqué que c’est une entreprise systématique de confiscation de la volonté populaire et de liquidation d’un adversaire politique gênant.
« Sans ambages, le pouvoir actuel montre un vrai visage d’un régime autoritaire et populiste. Taxawu Senegaal observe que cette démarche, bien que dissimulée sous le vernis d’une « légalité » procédurale, relève en réalité d’une logique profondément politicienne et des usages politiques de l’administration. Précisément, le principe de neutralité de l’administration est celui qui garantit un État impartial. En clair, le Code général des collectivités territoriales, dans ses articles 135 et 140, encadre rigoureusement les conditions et les motifs pouvant justifier la destitution d’un maire. Ces dispositions, élaborées dans une optique de protection de la neutralité et de la démocratie locale, imposent une stricte objectivité et visent à éviter tout arbitraire. Or, les articles L.29, L.30 et L.277 du Code électoral, invoqués par le préfet, traduisent une instrumentalisation manifeste du droit à des fins politiques, détourné ici de son objectif pour donner un semblant de légitimité à une décision fondamentalement viciée et partisane. Cet artifice juridique ou cette manœuvre illustre sans équivoque la volonté manifeste d’exécuter une injonction politique, déguisée sous les oripeaux d’une démarche administrative, visant à abattre un opposant tenace » martéle TD.
Taxawu Senegaal réaffirme pour finir son engagement indéfectible à défendre les droits de Barthélémy Dias, député-maire légitime de la ville de Dakar et à s’opposer sans relâche à cette décision injuste et arbitraire.