La Coordination des Étudiants de l’Université Assane SECK de Ziguinchor (CE-UASZ), à la suite de la conférence de presse du Ministre Abdourahmane Diouf en charge du secteur, à dénoncer avec fermeté les incohérences flagrantes entre ses propos récents et les engagements pris. Ils écartent toute reprise des cours sans satisfaction de leurs doléances
Les promesses faites par le Ministre et scrupuleusement notées, sont aujourd’hui contredites par les déclarations du Ministre. Ces écarts selon la coordination révèlent un manque flagrant de cohérence et de respect envers la communauté universitaire, particulièrement les étudiants, qui continuent de subir les conséquences de cette gestion défaillante. « Nous réaffirmons que les questions urgentes et vitales ne se négocient pas, elles appellent des réponses immédiates et concrètes. Nous refusons toute tentative de diversion ou de report. Les problèmes qui gangrènent notre université sont profonds. Bien que cette crise structurelle ne soit pas de votre création, Monsieur le Ministre, vos engagements non tenus l’ont considérablement aggravée. Par conséquent, nous exigeons la livraison immédiate de notre zone de production pour l’extension de Diabir, un outil essentiel pour une alimentation de qualité de sécurité, le redémarrage des installations de PGF-SUP: ce projet doit reprendre sans délai, le démarrage effectif des installations des équipements du pavillon 1000 lits: nos conditions de vie ne peuvent plus tolérer de tels retards, la réalisation urgente des réfections et réhabilitations nécessaires notre cadre d’apprentissage doit être sécurisé et digne » martèle-t-elle.
« Sans satisfaction immédiate de ces points, nous ne reprendrons pas les cours » précise la coordination. « Il est inadmissible que nous, étudiants, soyons contraints de vivre dans des conditions humiliantes, de continuer à consommer des repas de mauvaise qualité et insuffisants, d’Être confrontés à l’instabilité d’un emploi du temps mentionnant salle à chercher dicté par la recherche d’un endroit pour dormir ». Ces situations ne sont pas tolérables alors que les solutions sont à portée de main conclue la coordination