Affaire « West African Energy SA »: les avocats de Moustapha Ndiaye réagissent et taclent Samuel Sarr

Le Collectif des Avocats de Messieurs Moustapha NDIAYE et Serigne Abdou DIA, actionnaires dans « West African Energy SA », qui défraie la chronique ont tenu à rétablir la vérité après les sorties imputées à Samuel Sarr, aussi actionnaire dans l’usine et présentement placé sous mandat de dépôt.

Selon le collectif en effet depuis son interpellation par la gendarmerie, son déferrement devant Monsieur le Procureur de la République et son placement sous mandat de dépôt par le Juge D’instruction, Samuel SARR « s’est soigneusement évertué à inonder la presse de communiqués et d’avis de toutes sortes, afin de discréditer l’enquête et les auteurs de la plainte. Les plaignants entendent à ce stade rétablir la réalité des faits, tout en laissant bien évidemment à la justice le soin de suivre sereinement son cours ». Face à la réalité du détournement qui lui est imputé poursuit les robes noires, le sieur SARR nie les faits et brandit les arguments consistant à reprocher aux plaignants d’abord leur «ignorance des mécanismes de montages financiers», ensuite le défaut de qualité à agir du fait que Monsieur Moustapha NDIAYE aurait agi en qualité de Président du Conseil d’Administration alors qu’il ne l’est plus et enfin d’agir sur la base d’une « Commande Politique » destinée à l’écarter de la Direction de la société »

Les manquements imputés à Monsieur Samuel SARR rappellent-ils font suite à un audit mené avec sérieux et impartialité par un cabinet de premier ordre, ayant une signature reconnue sur le plan international.

« Les conclusions de cet audit financier de « West African Energy SA » sur les exercices 2020, 2021, 2022 jusqu’au 30 juin 2023 ont achevé de convaincre les plaignants et les autorités de l’enquête, de la réalité des malversations commises par Monsieur Samuel SARR. Ces accusations ne résultent pas de simples déclarations des plaignants qui sont des hommes d’affaires avertis et reconnus dans leurs domaines et ont fait leurs preuves dans leurs secteurs d’activités. Ils ne souffrent d’aucune faiblesse cognitive et maîtrisent parfaitement les règles qui commandent l’ingénierie et la structuration financière. Les manquements relevés sont d’ailleurs d’une telle évidence qu’ils ne requièrent aucune expertise avérée, surtout pour des acteurs avertis qui ont fait leurs preuves de managers dans leurs activités respectives. Il n’est pas nécessaire de sortir d’une grande école de commerce pour comprendre les mécanismes d’un montage financier alors surtout que toutes les preuves du détournement sont dûment constatées et confirmées par un audit.   Au-delà des constatations relevées par l’audit, un examen même sommaire des documents comptables de la société remis par Monsieur SARR, permet de se rendre à l’évidence des manquements commis. Il y’a lieu de souligner que confronté aux conclusions accablantes du rapport d’audit, M. Samuel SARR avait présenté sa démission de son poste de Directeur général, que naturellement le Conseil d’administration a accepté » indiquent-ils.

Sur le prétendu défaut de qualité de Moustapha Ndiaye, il accuse Samuel SARR de tenter de semer la confusion en dénigrant Monsieur Moustapha NDIAYE, lui contestant la dignité à agir allant jusqu’à prétendre qu’il aurait usurper le titre de Président du Conseil d’Administration de la société. « Faut-il rappeler pour le souligner que Monsieur Moustapha NDIAYE a agi ès nom et ès qualité puisqu’outre ce statut de PCA, il est aussi actionnaire de WAE et que l’une et/ou l’autre de ces qualités lui ouvre pleinement le droit d’agir en justice. Une décision de justice a même confirmé sa qualité de Président du Conseil. Monsieur SARR ignore-t-il que l’action publique peut être mise en mouvement par toute partie lésée? Naturellement, l’action en réparation qui résulte d’une infraction appartient à tous ceux qui ont personnellement souffert des dommages causés. A la suite de Monsieur Moustapha NDIAYE, d’autres actionnaires se sont constitués parties civiles à cette procédure » martèlent les conseils de Ndiaye.

Enfin accusent ils, Samuel SARR tente d’inscrire l’action des plaignants au rang de ce qu’il appelle « commande politique », notion tant galvaudée mais qui au final ne traduit rien de concret. Il reproche aux plaignants, par cette action, une volonté de l’écarter de la gestion de la société, estimant que ceux-ci agiraient comme un bras armé. « Messieurs Moustapha NDIAYE et Serigne Abdou DIA tiennent à rappeler pour que nul n’en ignore, qu’ils ne sont à la solde de personne, encore moins d’une chapelle politique. Ils ne militent et n’ont jamais milité à un parti politique, ne bénéficient d’aucun mandat électif ou d’une nomination à un quelconque poste. Ils sont des opérateurs économiques ayant toujours eu à cœur d’exceller dans leurs domaines d’activités respectifs et y sont aujourd’hui reconnus comme des champions.   Le litige qui les oppose à Monsieur Samuel SARR est strictement d’ordre privé et ne saurait être pollué par des arguments dont le seul objectif recherché est visiblement, de distraire l’opinion » précisent les avocats. L’instruction ouverte concluent-ils, ne manquera pas de révéler au grand jour toute la vérité sur cette affaire.