Ousmane Sonko, Premier ministre et leader du parti PASTEF, a lancé un appel enflammé aux « patriotes » du Sénégal, déclarant que la coalition de Barthélemy Dias n’aurait plus de place pour mener campagne en toute impunité.
Dans une déclaration publiée sur ses réseaux sociaux, Sonko a dénoncé une série d’agressions ciblant ses partisans à Dakar, Koungheul, Saint-Louis, Louga et Mbacké, où les membres de son parti auraient été attaqués sans aucune réaction des autorités.
Sonko a affirmé que des plaintes ont été déposées et que des preuves visuelles de ces agressions existent. Pourtant, déplore-t-il, « à ce jour, zéro arrestation ». Face à ce qu’il perçoit comme une passivité des forces de l’ordre, le Premier ministre appelle ses partisans à « venger proportionnellement » chaque acte de violence subi par le PASTEF depuis le début de la campagne.
Sonko évoque ici un droit légitime à la riposte et incite les « patriotes » à se préparer à une contre-offensive. Cette déclaration pourrait redéfinir le climat politique déjà tendu, en introduisant un nouvel élan de confrontation. Tandis que les appels à la paix et au dialogue se multiplient, le ton de Sonko promet de marquer un tournant potentiellement décisif dans cette campagne électorale en vue des prochaines échéances nationales.
Barthelémy Dias a réagi dans la foulée « Aucune personne ne peut arrêter ma campagne électorale. Mon engagement envers mes convictions et mes valeurs est inébranlable. J’ai entrepris ce chemin avec une vision claire, celle de représenter la voix de ceux qui croient en un avenir meilleur, un avenir où chaque citoyen est entendu et respecté. »