Alors que la Direction générale de la Surveillance et du Contrôle de l’Occupation du Sol (DGSCOS) avait annoncé la prolongation de la suspension de toutes les opérations foncières sur plusieurs sites stratégiques du pays pour une durée de quarante-cinq (45) jours supplémentaires, à compter du 31 octobre 2024, les impactés de la Cité Tobago se font entendre. Ils sollicitent plus d’indulgence de la part de l’Etat.
Dans un communiqué les impactés de la cité Tobago détruit par l’état et, étant à nouveau attributaires par une voie administrative conforme dans les nouveaux lotissements (Hangar pèlerin, Recasement 2 et BOA) tenaient à manifester à l’Etat ainsi qu’à l’opinion nationale leur inquiétude face aux notes de service successives d’arrêt des travaux depuis le 31 juillet dernier, du fait de supposées attributions ou d’occupations illégales d’autres parcelles dans la même zone. « C’est en ce sens que notre Collectif apprécie à sa juste valeur le communiqué de presse du Secrétariat du Gouvernement qui suscite pour nous une note de grand espoir. Selon notre compréhension, il vient ainsi clarifier la démarche des autorités et l’état d’avancement de leurs travaux. Le collectif adhère totalement à toutes démarches de transparence, de justice et d’équité menées par l’autorité. Juste que cela ne devrait pas accentuer le stress et la désorientation d’honnêtes sénégalais » lit-on dans le document.
Le Collectif des impactés de Tobago poursuit en indiquant qu’ils osent espérer et prient pour que la prorogation de 45 jours supplémentaires « à laquelle nous nous sommes soumis soit l’aboutissement de notre longue souffrance et permettra enfin aux sinistrés du lotissement Tobago de reprendre leurs travaux dès la mi-décembre prochaine ». Et disent compter sur l’indulgence du Président de la République Bassirou Diomaye Faye pour le paiement des compensations financières promises selon le niveau des peines engagées pour la reconstruction de nos maisons détruites. Le collectif de solliciter par ailleurs fortement des autorités compétentes la réalisation d’infrastructures sociales de base qui permettront aux habitants de pouvoir rapidement vivre dans la Cité dans les meilleures conditions d’hygiène, de sécurité et de bien-être comme la viabilisation intégrale du site (eau, électricité, assainissement et voirie) ; l’aménagement d’espaces verts et la construction d’autres édifices publics comme des lieux de cultes, une école et un centre de santé