Législatives : le rôle de la société civile dans les joutes au menu d’un conclave

Un atelier pour examiner les conditions dans lesquelles la société civile peut contribuer efficacement à des élections transparentes, crédibles et apaisées a été organisé en partenariat avec l’USAID.

 Lors de cet atelier il a été décidé de faire analyser le régime juridique des élections législatives, pour en identifier les faiblesses pour essayer de voir comment avec la suite du processus corriger ses imperfections ou à la suite des élections comment les corriger définitivement a dit le Dr Babacar Gaye membre du COSCE. « Nous consacrons aussi un panel au contentieux électoral. C’est examiné ce rôle du Cc qui tantôt intervient en faisant une interprétant minimaliste ou maximaliste de ces attributions. Et voir ensemble comment mieux encadrer ces attributions du CC. Le troisième panel consiste à envisager toute les actions possibles et démarches en direction des autorités et des partis politiques pour élire le régime politique des élections au Sénégal pour des élections plus politiques et apaisées » a ajouté le Dr Gaye.

Sur la situation actuelle avec les élections législatives qui se profilent il dira qu’il faudra corriger le vide qui a entouré certains actes posés.

« C’est la deuxième fois dans l’histoire politique de notre pays que nous avons des élections anticipées organisées à la suite de la dissolution d‘une institution. Comme vous le savez la plupart des actes posés ne sont pas vraiment prévus par la Constitution, certains si sur les délais, mais sur d’autres la constitution et le code électoral sont silencieux, sont muets notamment sur le parrainage. Et c’est ce vide qui existe qu’il faut organiser pour qu’on aille vers un meilleur encadrement des prérogatives des uns et des autres » a indiqué le Professeur Gaye.

Pour Alain Ayadokoun, Directeur Afrique subsaharienne du « National Democratic Institut » cette volonté d’appuyer la société civile participe au fait que la société civile doit anticiper sur certaines réflexions. « Parce qu’on a noté depuis la dissolution de l’assemblée nationale il y a des points d’achoppement notamment liés aux dispositions de la constitution. Et le Chef de l’Etat avait annoncé qu’il y aura dans les jours à venir une concertation nationale sur le système électoral sénégalais. Les réflexions qui sortiront ici seront versées dans les réformes clefs qu’il faut mettre en œuvre » a-t-il indiqué.

Au niveau de la société civile notamment du COSCE a-t-il aussi fait savoir un document est entrain d’être mise en œuvre, le livre blanc de renforcement du système électoral. Une bonne initiative dira-t-il pour permettre d’améliorer le système électoral sénégalais « Les élections sont partout pareil, elles général toujours des tensions. Cela veut dire que la démocratie sénégalaise est vivante. C’est un système qui connaît des hauts et des bas mais qui s’améliore en continue. Nous avons noté un réveil citoyen notamment pour la dernière élection Présidentielle, ce qui a permis que les élections se déroulent et le lendemain que l’administration continue de fonctionner » a conclut Alain Ayadokoun.