Reddition des comptes : TAS invite les autorités à respecter les droits et libertés

Le premier ministre Ousmane Sonko a annoncé que la machine judiciaire entrerait en action pour la Reddition des comptes. D’ailleurs, les magistrats du Pool judiciaire financier sont installés aujourd’hui.  « Il est impératif de traquer tous ceux qui ont indûment profité de l’argent public », a dit l’ancien député Thierno Alassane Sall. Cette dernière invite toutefois les nouvelles autorités à éviter d’être dans la dérive et agir dans le respect des droits et lib

« Pour satisfaire la vindicte populaire, on s’autorise souvent à malmener la liberté et à détourner le droit. C’est ainsi qu’au Sénégal, le régime actuel suit les traces du Tunisien Kaïs Saïed, piétinant la démocratie sans sourciller », déplore le patron de la République des Valeurs (RV).

À titre d’illustrations, Thierno Alassane Sall évoque les derniers mouvements dans la magistrature et les interdictions de sortie du territoire dont font l’objet des gens du régime sortant. Selon lui, « des juges sont punis par des affectations arbitraires aux airs de vengeance ; l’Assemblée nationale est paralysée par la ruse et le mensonge ; une partie significative de la presse est diabolisée et accusée d’être alliée à l’opposition. Dans le même temps, des citoyens sont privés de leur liberté de mouvement, dans l’opacité la plus totale, en violation flagrante des principes fondamentaux du droit ».

Comme pour solder ses comptes contre Pastef, TAS rappelle que la force d’un État réside dans son respect du Droit, et non dans la soumission de ce dernier à la « sainte » volonté des tenants d’un « Projet » que personne ne peut définir. Notre histoire récente en témoigne.