Drame de Ndangalma : une enquête en cours pour situer toute les responsabilités et appliquer les sanctions nécessaires

La route a encore tué.  Un bus, format horaire, qui a quitté Pikine Icotaf aux environs de 3 heures du matin a échoué à hauteur de Ndiamal non loin de Ndangalma. Seules quelques personnes ont pu s’extraire du véhicule. Une enquête est en cours pour situer toutes les responsabilités et appliquer les sanctions nécessaires.

Dans un communiqué, le Ministre des infrastructures et des transports terrestres et aériens explique les circonstances du drame. En effet indique t il, le lundi 9 septembre, aux environs de 05h30 du matin, un tragique accident de la route s’est produit sur la RN3, à hauteur du village de Ndiama Fall, dans la commune de Ndangalma, département de Bambey. Une violente collision est survenue entre un camion transportant des granulats et un bus de transport en commun. D’après les premières constatations, le bus, qui transportait simultanément des passagers et des bonbonnes de gaz tout en roulant à vive allure, a effectué un dépassement dangereux. Le choc avec le camion a provoqué un incendie dans le bus. Malgré l’intervention rapide des sapeurs-pompiers, arrivés sur les lieux dix minutes après l’accident, le bilan humain est lourd: 52 victimes, dont 16 personnes décédées, et 36 blessées, parmi lesquelles 24 sont dans un état grave.

Le ministre selon la source a immédiatement dépêché une équipe composée du Directeur général des transports terrestres, du Directeur général de l’ANASER et des services régionaux, sur les lieux de l’accident, ainsi qu’au District Sanitaire de Khombole et à l’hôpital régional de Thiès, afin d’apporter leur soutien aux victimes blessées. Grâce à la mobilisation des spécialistes et à la qualité des infrastructures, notamment à Thiès, la situation des blessés est relativement stable. Après avoir présenté les condoléances du Président de la République, Son Excellence Bassirou Diomaye Faye, et du Premier Ministre, Ousmane Sonko, le ministre de rappeler, une fois de plus, que l’imprudence, la négligence, l’excès de vitesse et le non-respect des règles élémentaires du code de la route sont des causes récurrentes d’accidents mortels. « En attendant l’organisation des états généraux prévue à la fin de ce mois, le Ministère des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens travaille en étroite collaboration avec le Ministère des Forces armées et le Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique pour intensifier les contrôles routiers, et accélérer les projets de vidéo-verbalisation ainsi que la modernisation des centres de contrôle technique » lit on enfin sur le document.

À l’approche du Gamou, le ministre tient à rappeler à tous les conducteurs et usagers l’importance de respecter rigoureusement le code de la route, afin d’assurer la sécurité de tous les citoyens.