La Convention des jeunes reporters du Sénégal organise un atelier d’échange et de sensibilisation de trois jours sur les rapports entre professionnels des médias et forces de défense et de sécurité à la Maison de la presse. La CJRS selon son Président a l’ambition de mettre en place une plateforme pour renseigner, résoudre et surtout prévenir tous les conflits entre reporters et éléments des fds sur le terrain.
« Comment faire pour que, sur le théâtre des opérations, les reporters puissent faire leur travail sans entraver la mission des forces de l’ordre ? » Voilà une des questions à laquelle les professionnels des médias, des défenseurs des droits humains et de la liberté de la presse, mais surtout de hauts représentants des forces de défense et de sécurité vont tenter de répondre lors d’un atelier de trois jours. Pour mieux aider à la prise en charge de la problématique, la CJRS selon Migui Marame Ndiaye « a l’ambition de mettre en place une plateforme pour renseigner, résoudre et surtout prévenir tous les conflits entre reporters et éléments des fds sur le terrain ».
Il a par ailleurs tenu à préciser que les rapports entre les Fds et la presse ne sont pas seulement conflictuels. « La plupart du temps, reporters et fds travaillent en parfaite symbiose, de manière tout à fait complémentaire. Tous les jours que Dieu fait, policiers et gendarmes, conscients de l’importance du droit à l’information du public, travaillent avec des professionnels de l’information, dans le respect strict des règles qui gouvernent l’instruction. L’actualité récente a montré combien cette collaboration est importante pour garantir l’intégrité de l’information et éviter le chaos informationnel comme nous l’avons vécu dernièrement avec des pseudo journalistes qui, en voulant donner des informations à chaud, ont grandement contribué à propager des fake news » a-t-il dit.
Il a pour finir dit espérer que ces genres de rapports pourront être renforcés et reproduits dans tous les secteurs. « Nous espérons également que ces 3 jours d’échanges et de réflexion nous permettront d’améliorer nos rapports professionnels et fraternels » a-t-il conclu.