Invité hier à l’émission matinale “Kinkéliba” sur la RTS, le président du CNG de lutte s’est prononcé sur les sanctions financières contre les lutteurs. Bira Sène a répondu aux VIP de l’arène, notamment à Balla Gaye 2, Gris Bordeaux, Tapha Tine, qui se sont offusqués des ponctions financières opérées sur leurs reliquats. Ils ont dit, au cours d’une émission, que c’est fait de manière inique. “Notre mission est de gérer ce sport. On se doit de trouver des moyens pour notre fonctionnement. On doit acheter du carburant, des papiers, on doit faire beaucoup de dépenses. On ne doit pas se limiter à l’accompagnement de l’État. On doit trouver des moyens additionnels pour au moins satisfaire et parfaire notre politique sportive”, a expliqué Bira Sène. D’après lui, ils ne peuvent pas vouloir aller à Ziguinchor pour y dénicher de jeunes talents et puis écrire au ministre pour solliciter des titres de voyages à Boucotte. “Donc, il faut qu’on prenne de l’argent dans la caisse pour acheter des billets d’avion ou louer un bus pour aller faire là-bas au moins trois jours. Nos tournées nationales sont financées par cet argent”, a-t-il indiqué.