Le lancement officiel du code de bonne pratique au profit des personnes féminines exerçant dans le domaine de la sécurité maritime a eu lieu ce jeudi 13 juin 2024 à Dakar. Un document livré par le général, air commodore David Akrong (commandant adjoint du kaiptc) et le procureur Aliou Cissokho, représentant du directeur général de l’HASSMAR. Ce code vise à mieux positionner la gent féminine dans les activités de paix et de sécurité.
» L’importance de cette activité, ce qu’elle permet, c’est créer un cadre de concertation avec la gente féminine évoluant dans le secteur maritime. On a constaté que la résolution du 02-25 du Conseil de sécurité de l’ONU, que les femmes n’étaient pas beaucoup impliquées dans ce secteur. À l’issue il y a un code de bonne pratique qui a été mis en place. Ce code de bonne pratique visé à intégrer les femmes dans la sécurité maritime. Quand on parle de sécurité maritime, il faut savoir que c’est deux aspects : il y a aspect lié à la sécurité maritime, il y a l’aspect lié à la sûreté maritime. Ces deux aspects sont les deux fondamentaux qui gouvernent la sûreté maritime. Et sentir les femmes dans ces deux domaines seraient salutaires... » a déclaré le procureur Aliou Cissokho, représentant du DG de l’HASSMAR.
Les femmes pourront désormais naviguer plus haut dans le secteur maritime, à travers une contribution significative à la paix et à la sécurité dans ce secteur. C’est en tout cas l’objectif visé par le nouveau Code de bonnes pratiques présenté aujourd’hui à Dakar, au cours d’une cérémonie à laquelle prenaient part des femmes braves dans des corps différents de l’armée sénégalais. Le Code de bonnes pratiques pour les femmes du secteur de la sûreté maritime a été conçu dans le cadre du projet « Réponses intégrées aux menaces pour la sûreté et la sécurité dans le domaine maritime du golfe de Guinée en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale ». Il est mis en œuvre par le Centre international Koffi Annan de formation au maintien de la paix (KAIPTC), au profit des pays côtiers d’Afrique de l’Ouest et centrale.
Selon le général David Akrong l’objectif de cet atelier initié par la HASSMAR et le centre pour la formation et la paix a pour but de renforcer la capacité des femmes pour tout ce qui est de la sécurité maritime. Au sortir de cet atelier les différentes parties prenantes attendent à ce que le Gap qu’ils ont remarqué après des années de recherche, pour tout ce qui est de la sécurité maritime qui n’ont pas été comblés par la Résolution 12 25 du Conseil de sécurité de l’ONU aura à la fin de cet atelier une issue positive qui va permettre l’implication des femmes qui est déjà considérable au Sénégal mais qui devra être revu et repensé afin de sortir avec une solution qui permettra une meilleure implication des femmes pour ce qui est du domaine maritime.
Ce document, a-t-on appris, constitue un support de référence pour la promotion du bien-être et de l’avancement des femmes, conformément à la résolution 1325 du Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies. » Le but visé par cet outil est une meilleure implication des femmes dans les activités liées à la paix et la sécurité dans le secteur maritime. Dans cette perspective, le respect du code permet aux praticiens de favoriser un environnement propice à la participation, à la protection, à la prévention des violences basées sur le genre. Il est aussi question de renforcer l’autonomisation des femmes au sein des communautés maritimes… » a conclu, le magistrat de fonction, le procureur Aliou Cissoko.
Macaire DIAGNE