La volonté de poursuivre les autorités sénégalaises de l’ancien régime devant la cour pénale internationale (CPI) devrait ne jamais prospérer. L’avocat Juan Branco qui avait enclenché la procédure semble refiler la patate chaude aux nouvelles autorités de la République. « C’est un choix qui appartient aux autorités sénégalaises désormais. C’est à eux de poursuivre la voie que l’on a ouverte. Le dossier est ouvert à la CPI. De nombreuses victimes se sont constituées. S’il décide de créer un organisme mixte sur le sol sénégalais qui a l’expérience des juridictions de cet ordre-là qui peuvent mettre en œuvre cette mécanique-là. Il y a aussi le choix de l’impunité. Celle faite par Macky Sall, cette loi d’amnistie qui empêcherait des poursuites sur le territoire national. C’est aux autorités de décider, de vous répondre. Mon travail a été fait, la base juridique a été établie » a-t-il dit.